jeudi 13 décembre 2012

dansons maintenant ! - chronique n°13

Après une dizaine de minutes en zemidjan dans les rues de Sikèkodji et Cadjèhoun au réveil, je rejoins Claude à la Fondation Zinsou. Il est 7h30. Claude est adjoint à la médiation culturelle. Nous voilà partis sur sa petite moto, enceintes à l'avant, ordinateur sur la droite, carnets en bandoulière et peintures dans le sac à dos. Direction l'école primaire Akpakpa Centre où la Compagnie Walô
(Rachelle Agbossou) anime un atelier depuis quelques jours. 
En arrivant dans la cour, immense, Claude m'informe que la Fondation Zinsou travaille avec 200 autres écoles de Cotonou ! Même les plus reculées ont droit à la visite du beau bus multicolore pour les emmener découvrir les expositions de la Fondation. Cette semaine, ce sont les artistes qui viennent à eux pour bouger leur petit corps.

La cour de récréation est grouillante d'élèves en uniforme couleur café crème. Près de l'entrée, des bonnes dames servent des spaghettis - ou autres préparations maintenues au chaud dans de grandes marmites - dans du pain. Un sandwich contre une pièce de 100 fcfa. Mon ventre gargouillant aussi, je me dirige vers une tata vendant des biscuits secs emballés. Rassasiée, c'est avec peine que je traverse la cour ensablée pour rejoindre Rachelle, Denise et Honoré.

Les participants, de classes différentes, sont bien motivés. Rachelle les réveille, les éveille à la danse afro-contemporaine en douceur. Les premiers pas de ce début de semaine ont été retenus avec succès et enthousiasme. Rachelle fait danser, bouger-bouger, avec entrain et toujours un petit mot pour chacun. Le sourire, omniprésent. 

L'atelier, lui, fait des envieux. A la récréation, de nombreux élèves viennent s'agglutiner à la portes et aux fenêtres.
Vendredi aura lieu la restitution, en espérant que le plus grand nombre pourra venir applaudir ces petits artistes en herbe. 

Autres artistes, autre lieu. Cadjèhoun à l'heure du goûter. Eléonore y mène un atelier de confection de jupette en raphia. 
La période des fêtes approche, les caletas aussi, au plus grand bonheur des enfants.



 



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